D’Homère à Palladas, de Pierre Somville
Qu’il soit franc ou quelque peu voilé, le sourire de l’époque archaïque fait place, un siècle plus tard, à la gravité bien tempérée qui caractérise l’époque classique.
Il arrive que cette sérénité fasse place parfois au sourire mondain des personnages platoniciens voire à l’une ou l’autre grâce alexandrine en attendant les rudes leçons d’Aristote, d’Épicure ou d’Épictète. Le doute et le repli s’instaurent alors, des sarcasmes de Lucien à la mystique-refuge de Plotin, en attendant l’effondrement annoncé par le nihilisme d’un Palladas.