Christophe Kauffman
Djamila, Lipton et Jacquot ne sont pas tendres. Il faut avouer que la cité qu’ils habitent ne l’est guère plus.
Ces trois-là ne sont ensemble qu’au gré des circonstances, mais c’est ensemble qu’ils décident de cambrioler une vieille.
Cette vieille-là, Paola, habite seule une maison aussi usée qu’elle, nichée dans un quartier en déshérence.
Elle semble si fragile, ils paraissent si dangereux…
Pourtant, le plus dangereux des quatre n’est peut-être pas celui qu’on croit.
Lorsqu’ils pénètrent dans la maison, la vieille les accueille d’un premier
« p’tits cons ! » qui en dit long sur son amabilité. Tout est en place pour un long dérapage non-contrôlé.
Vieille peau est un roman aussi noir qu’un expresso bien tassé. Ni Sucre, ni lait, merci.
Roman urbain sans urbanité, il raconte la tragédie des solitudes banales, des violences que plus rien ne retient, des tempêtes qui malmènent et des accalmies qui effrayent.
Il est conté, en alternance, par deux voix, celle de Djamila, 15 ans et celle de Paola, nonante.